L’intervention de greffe de cheveux, initiée dans les années 1950, est aujourd’hui pratiquée dans diverses parties du monde, offrant une solution efficace à ceux qui luttent contre la calvitie. Cette technique a un impact significatif sur la restauration de la confiance en soi des personnes, leur permettant de se réapproprier leur image et de jouir d’une vie sociale épanouie, grâce au regain de satisfaction à leur propre reflet dans le miroir.
De nombreuses interrogations entourent la procédure de greffe de cheveux. Les plus fréquentes incluent : Quel est le déroulement de l’opération ? Est-ce douloureux ? Quelle est sa durée ? Comment se déroule la convalescence ? La greffe de cheveux présente-t-elle des difficultés ou des risques ? En cherchant des réponses sur internet, on peut tomber sur des informations variées, parfois erronées. Cet article a été rédigé dans le but de démystifier ces aspects et de fournir des éclaircissements fiables.
DÉROULEMENT D’UNE INTERVENTION DE GREFFE DE CHEVEUX
Pour ceux qui s’interrogent sur la nature d’une greffe de cheveux, on pourrait la comparer au transfert d’une plante d’un sol à un autre. Tout comme on préserve le terreau entourant la racine d’une plante lors de son déplacement pour éviter de l’endommager, avant de la replanter ailleurs, la greffe capillaire suit un principe similaire. Les cheveux sont extraits avec un peu de tissu environnant, des incisions sont faites pour préparer leur nouvel emplacement, et finalement, les greffons sont insérés dans ces incisions préparées.
La procédure de greffe de cheveux comprend trois phases principales : l’extraction des greffons de la zone donneuse, la création des incisions, et l’implantation des greffons. L’ordre entre l’extraction et la création des incisions peut varier selon les besoins spécifiques du patient. En général, cette opération prend entre 6 et 8 heures.
Avant de se lancer dans une telle opération, il est crucial de prendre en considération des aspects tels que le suivi des recommandations préopératoires du médecin, le choix de vêtements adaptés, etc., que nous avons détaillés dans notre article sur les préparatifs pré-greffe. Le plus important est de développer un plan de greffe en analysant les follicules disponibles et en tenant compte de l’anatomie du patient, pour établir des attentes réalistes et éviter toute déception.
L’intervention débute par l’application d’une anesthésie locale sur la zone concernée. Cette étape peut se faire via une méthode traditionnelle avec aiguille ou par une approche sans aiguille utilisant des technologies avancées, offrant une expérience moins douloureuse que l’anesthésie locale conventionnelle. Cette dernière méthode est de plus en plus privilégiée bien qu’elle soit parfois mise en avant de manière marketing, avec des promesses d’une anesthésie totalement indolore qui ne sont pas toujours réalistes.
Généralement, les greffons sont prélevés de la partie arrière du cuir chevelu. Ces greffons, ou unités folliculaires, comprennent des cheveux et un peu de tissu environnant, et doivent être manipulés avec soin jusqu’à leur réimplantation. Si la zone nucale ne présente pas assez de cheveux, d’autres parties du corps peuvent servir de zone donneuse. Il est essentiel que les greffons proviennent du patient lui-même, car une greffe entre individus différents n’est pas viable.
Les greffons sont triés et préparés par des infirmières spécialisées, en fonction de leur type et de leurs caractéristiques, en utilisant des solutions chimiques adaptées à des températures contrôlées. Cette étape est cruciale pour assurer un résultat esthétique et naturel après la greffe.
L’aspect le plus critique pour obtenir un résultat naturel est la création des incisions. L’angle et la direction de croissance des cheveux varient d’une personne à l’autre, nécessitant des incisions adaptées au profil capillaire naturel du patient. L’expérience et l’expertise du chirurgien sont déterminantes à cette étape.
L’opération est considérée comme terminée une fois que tous les greffons ont été placés dans les incisions. Les patients peuvent généralement rentrer chez eux ou à leur hébergement le jour même, mais doivent suivre attentivement les conseils post-opératoires pour protéger la zone traitée et assurer une bonne cicatrisation.
EST-CE QUE LA GREFFE DE CHEVEUX EST COMPLEXE ET DOULOUREUSE ?
de cheveux. Grâce à l’utilisation de l’anesthésie locale durant l’intervention, la sensation de douleur est grandement réduite. Les avancées récentes, notamment l’introduction de techniques d’anesthésie sans aiguille, ont rendu l’application de l’anesthésie encore plus confortable et sûre.
Il est courant que les patients éprouvent une certaine appréhension avant de commencer la procédure. Cependant, cette nervosité tend à diminuer une fois l’intervention lancée, et la plupart des patients ne rapportent pas de douleur significative après la fin de la procédure. Il est possible d’observer des symptômes postopératoires comme des bleus ou un gonflement, mais ces désagréments peuvent être atténués par des analgésiques prescrits par le médecin, facilitant ainsi le processus de guérison.
LES RISQUES DE LA GREFFE DE CHEVEUX ET LA POSSIBILITÉ D’UNE SECONDE INTERVENTION
La greffe de cheveux présente des risques minimes lorsqu’elle est réalisée par des professionnels expérimentés, utilisant des équipements de pointe et respectant les normes d’hygiène strictes. Les complications sont exceptionnelles dans ces conditions.
Considérée comme une démarche thérapeutique à long terme, la greffe de cheveux peut nécessiter une session supplémentaire 1 à 2 ans après la première intervention, particulièrement pour les patients avec une zone donneuse limitée ou une large zone à couvrir. Bien que l’enthousiasme initial post-greffe soit élevé, une chute temporaire des cheveux nouvellement implantés est normale et fait partie du processus. La repousse commence généralement 6 mois après l’intervention, avec des résultats finaux se manifestant entre 12 et 24 mois.
